Passons le gué

Requalification participative du parc du Gué de Maulny (Le Mans)

Maîtrise d’ouvrage : Ville du Mans
2021-2022

Le parc du Gué de Maulny est un morceau de nature «sauvage» de plus de 15 ha situé à proximité immédiate du centre-ville du Mans. Implanté à la confluence des deux cours d’eau majeurs de la ville – l’Huisne et la Sarthe – constitue également une zone d’expansion des crues essentielles et, de ce fait, jouit d’un intérêt en termes écologiques et de gestion des risques.

C’est en connaissance de cause, et suite à des demandes réitérées des habitants sur l’amélioration de certains aspects que la ville a enclenché une démarche de concertation. Celle-ci doit lui permettre de définir, à terme, un programme d’aménagement, de valorisation et de renforcement du rôle écologique de ce parc public fortement apprécié de ses utilisateurs.

Après un travail en interne avec les différents services pour déterminer la stratégie de communication la plus adaptée au contexte et aux enjeux (phase 1), le travail d’AMO consiste à organiser, animer et restituer les différentes sessions de concertation (phase 2).

Autour du « mur du projet », espace situé en plein coeur du Parc et servant de relais de communication et d’animation, la démarche se déploie autour de moments d’échange pluriels et à destination de tous les publics : ateliers récoltes d’avis et d’envies, marches thématiques au sein du parc avec les agents municipaux, ateliers de scénarios d’aménagements, etc.

À la fin de chaque session, un compte-rendu synthétique et richement illustré est affiché sur le mur. L’ensemble de ces posters format A0 constituera, à terme, une exposition itinérante qui permettra à la ville de rendre compte de cette démarche de réflexion collective.

L’usage des parcs (ZAC des Groues)

Accord-cadre de maîtrise d’œuvre urbaine de la ZAC des Groues et la maîtrise d’œuvre des espaces publics de la Plaine des Sports

Maîtrise d’ouvrage : Paris La Défense
Monono avec HDZ, Urbanistes Architectes (mandataire), Wagon Landscaping, OGI, Zefco et On
2021-2029 (en cours)

La Plaine des sports sera l’un des espaces publics majeurs de la future ZAC des Groues à Nanterre. 18 000 m2 d’espaces publics restent à penser.

Afin de pouvoir enrichir la programmation de ce futur parc et l’ancrer au mieux dans son environnement, notre équipe a mené une enquête de terrain et proposé un atelier de travail avec les futurs usagers du site.

L’enquête a permis de répertorier au sein de l’écosystème des parcs et jardins situés aux alentours de la future Plaine des sports, la trame des usages à différentes temporalités et de comprendre les habitudes et besoins des usagers au sein de ces espaces. Elle a également pu révéler les complémentarités entres espaces et la nécessité de penser la Plaine des sports dans son rapport à la constellation des espaces à proximité. L’observation fine des usages dans une diversité d’espaces a amené une réflexion sur les grandes fonctions d’un parc : qu’est-ce que jouer, se rassembler, se ressourcer dans un tel espace ?

L’ensemble de la matière récoltée a été retravaillée et transmise aux participants de l’atelier. Lors des échanges, attentes, envies et besoins des futurs usagers ont été recueillis afin de nourrir la programmation des espaces publics de la future Plaine des sports.

Les pépites creilloises

Marchabilité et vitalité commerciale du cœur de ville de Creil

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Creil
Avec Bfluid (mandataire)
2020-2021

Dans le cadre du dispositif Action Coeur de Ville, cette mission vise à repenser l’attractivité et le dynamisme du centre-ville de Creil, à travers une reconquête et un apaisement de ses espaces publics.

En accompagnement de BFluid (audit de vitalité commerciale), Monono a été chargé de la définition d’une stratégie d’activation de la trame des petits espaces publics du centre-ville, dans une démarche d’urbanisme tactique. Cette stratégie s’est déclinée en trois étapes :

Une enquête en immersion pour déterminer les usages et représentation de ces espaces.
Une stratégie de programmation à l’échelle du centre-ville et de ses boucles cheminatoires.
Une proposition d’esquisses pour les espaces publics les plus pertinents : les «pépites».

Grenoble Esplanade

Co-construction du projet de requalification urbaine du quartier de l’Esplanade (Grenoble)

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Grenoble
Avec : HDZ Urbanistes Architectes (mandataire) / ILEX Paysage /Architecture In Vivo / Wagon Landscaping / Soberco Environnement / Infra Services / Transitec / Bérénice
2016

Enquête Grenoble Esplanade (4) - MALEK

Une enquête itinérante à l’échelle de la métropole grenobloise

Quartier emblématique de la ville de Grenoble, avec son vaste espace public, l’Esplanade fait l’objet d’un projet de requalification urbaine faisant la part belle à l’implication habitante et à une démarche collective. Une vaste équipe de jeunes concepteurs, sous la houlette de l’agence HDZ | Urbanistes Architectes, a été missionnée par la Ville pour mener à bien le projet.

Au sein de l’équipe, nous étions chargés de mener une enquête inaugurale auprès des Grenoblois, sur différents hauts lieux de la métropole, afin de récolter des données qualitatives sur la place de l’Esplanade dans les usages et les représentations collectives. Une fois analysée et exploitée, cette matière peut ainsi nourrir la programmation et la conception.

à bord d’un triporteur modulable, la petite équipe est allée à la rencontre des habitants et usagers avec un outil de récolte cartographique, ludique et participatif, consistant à faire parler de l’Esplanade en creux, à partir de leurs pratiques des autres espaces publics grenoblois. L’enjeu est de comprendre les ramifications que cet espace peut engendrer en termes d’usages, de déplacements quotidiens et de représentations collectives, afin d’alimenter un projet dont la fonction urbaine et l’imaginaire partagé dépassent très largement les limites du quartier. Il s’agit ainsi de se détacher des participants habituels des réunions publiques pour une implication élargie des habitants de la métropole dans le processus de projet.

L’enquête donne lieu à la réalisation d’un reportage et d’un cahier des charges permettant d’amorcer la phase de conception.

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Baou de Sormiou

Étude participative de requalification paysagère du Baou de Sormiou (Marseille)

Maîtrise d’ouvrage : Parc National des Calanques
Avec : Wagon Landscaping (mandataire)
2017

Le massif des Calanques est une entité particulière par sa situation et sa disposition géographique : à la fois maritime et terrestre, il est omniprésent dans le territoire marseillais, où il est parfois appelé « la colline » ou « la petite montagne». La calanque, c’est à la fois un paysage iconique, un espace-ressource du point de vue écologique, et un lieu d’appropriations, d’usages et de représentation. A l’interface entre ville et nature, le site du Baou de Sormiou est intimement lié à la vie et au développement du quartier de la Cayolle, dont l’histoire, riche et parfois douloureuse, s’écrit dans sa relation au massif.

L’étude paysagère porte sur l’aménagement des espaces ville-nature de la Cayolle. Elle a été réalisée en concertation avec les habitants, à travers deux ateliers qui ont directement alimenté le projet de paysage, et qui ont donné lieu à des échanges constructifs sur la valeur sentimentale de la « colline », sa fonction et les usages que l’on souhaite y voir se déployer.

Gauthière 2030

Projet urbain et programme d’action participatif

Maîtrise d’ouvrage : Clermont Auvergne Métropole
Avec : HDZ Urbanistes Architectes (mandataire) / Architecture In Vivo / Big Bang
2017-2018

Le quartier de la Gauthière est inscrit au Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) porté par Clermont Auvergne Métropole. Dans ce cadre, l’étude a pour but d’impulser une dynamique de projet sur le quartier, à travers un plan guide d’aménagement qui définit une vision urbaine à horizon 2030.

Notre équipe, alliant des compétences en conception et co-construction, avait pour but de définir un projet à la fois réaliste et enthousiasmant, en associant au maximum les forces vives du territoire. Ce projet s’appuie en effet sur la mobilisation des habitants, des usagers et des acteurs du quartier pour définir des attentes, envies et projections communes pour un projet fédérateur.

Des cycles de formations-actions mensuels regroupent un cœur de réseau constitué d’habitants impliqués, qui accompagnent l’équipe pendant les différentes étapes du projet. Trois grandes journées publiques ont par ailleurs été programmées afin de présenter l’avancée du projet. Enfin, un journal de bord rend compte des principaux éléments d’avancées du travail co-construit avec le cœur de réseau, afin de diffuser largement une culture du projet.

Monono a été actif au sein du pôle co-construction : nous étions chargés de réaliser un diagnostic des usages, d’animer et d’organiser les cycles de formation-action, de produire le journal de projet.

Bordeaux Lac

Étude sur le développement du secteur du Lac à Bordeaux, et de ses usages sportifs et de loisirs

Maîtrise d’ouvrage : Bordeaux Métropole
Avec : Atelier Volga (mandataire) / Connexion Sport Urbain / Rivière Environnement
2016-2017

Le secteur de Bordeaux Nord est le lieu d’une juxtaposition d’aménagements, d’équipements, de quartiers et de milieux. Au cœur de ce territoire, le Lac, haut lieu de pratiques sportives et de loisirs, dispose d’un potentiel paysager, environnemental et d’usages qui pourrait être davantage exploité. Par sa situation privilégiée à proximité des grands attracteurs métropolitains, sa place de choix dans les structures du grands paysage bordelais et une bonne desserte, ce secteur dispose de tous les atouts pour devenir un laboratoire urbain et paysager fondé sur les usages sportifs, de loisir et de détente, quotidiens et exceptionnels, à destination d’un public élargi.

L’étude a permis de produire un Plan Guide pour l’aménagement du secteur du Lac de Bordeaux, à court, moyen et long terme. Sous forme d’un schéma directeur, il s’agit d’un document à vocation opérationnelle, à l’échelle du Lac et dans la relation avec les territoires dans lequel il s’inscrit.

Définir une unité territoriale inscrite dans le territoire :

rendre possible un tour du Lac, à travers un chemin destiné aux piétons et aux cycles, en relation directe avec le plan d’eau, et ce sans interruption spatiale et temporaire ;
inscrire ce tour du Lac dans une relation physique avec les quartiers environnants ;
préserver et mettre en valeur le paysage exceptionnel du secteur, à l’interface entre la ville-nature, dans une transition avec le grand paysage.

Favoriser une visibilité et un rayonnement métropolitain :

hiérarchiser les programmes, des aménagements à vocation métropolitaine à ceux qui s’inscrivent dans la vie quotidienne des quartiers ;
une programmation complémentaire, à travers une offre évitant les redondances et considérant le secteur comme un tout ;
une polarisation des activités, pour pallier au risque de sur-aménagement et de trop grande diffusion des usages.

Préserver les milieux et permettre une évolutivité des espaces

Randonner le Grand Poitiers

Élaboration d’un schéma d’itinérance cyclo-pédestre à l’échelle du Grand Poitiers

Maîtrise d’ouvrage : Grand Poitiers
Avec : Atelier Volga (mandataire)
2019-2020

Dans le cadre de son nouveau Projet de Territoire, la Communauté urbaine du Grand Poitiers a décidé de structurer et développer l’offre touristique autour des sentiers de randonnées. L’atelier Volga, accompagné par Monono, a été mandaté pour conduire l’étude visant l’élaboration du schéma stratégique d’itinérance cyclo-pédestre de Grand Poitiers.

Il s’agit donc d’élaborer des sentiers structurants et thématisés à l’échelle du Grand Poitiers. Pour se faire, un diagnostic des potentialités et ressources paysagères du territoire a été réalisé. En parallèle, des ateliers itinérants participatifs, à destination des élus et des techniciens de toutes les communes concernées ont permis d’appréhender et de faire découvrir les richesses et les atouts du territoire.

À travers le développement de ce schéma d’itinérance, l’objectif est double :

D’une part, simplifier et clarifier l’offre actuelle afin de conférer au Grand Poitiers une identité forte et d’en faciliter l’accès et l’utilisation aux habitants et aux visiteurs ;
d’autre part, de faire de cette valorisation des paysages une opportunité de développement touristique pour les communes rurales du territoire.

Programmation Parc Urbain

Étude participative de programmation du Parc Urbain de Tremblay-en-France (93)

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Tremblay-en-France
Avec : Atelier Volga (mandataire)
2017

Le Parc Urbain de Tremblay-en-France fait l’objet d’un attachement très fort de la part de ses habitants. Il est issu des luttes pour sa préservation, d’une tradition festive, d’un respect de la nature et d’une volonté de partage et de lien social que les années n’ont pas altérés. Véritable bois dans la ville, elle-même ville dans un bois, sa régénération écologique et son réaménagement constituent néanmoins une nécessité face aux enjeux de vieillissement, de dégradation et de conflits d’usages qui en ont ternis l’image et atténué la fréquentation.

L’écriture du programme s’est alors opérée comme un récit collectif de projections pour cet espace si singulier. Avec un engouement rare, habitants, riverains, usagers, associations, techniciens, acteurs culturels ou scolaires se sont mobilisés pour apporter leur pierre à l’édifice, débattre des grandes orientations, imaginer des ambiances et des situations, déterminer des séquences d’aménagement, réfléchir à des modes d’occupation, d’animation, de gestion et d’entretiens. Rencontres thématiques, marches collectives, questionnaires et ateliers de co-conception ont été mis en place à toutes les étapes de la réflexion afin de permettre la construction d’un programme partagé et désirable, touchant à la diversité des sujets qui font in fine la vie quotidienne d’un lieu.

Parc balnéaire du Prado

Etude de programmation du Parc Balnéaire du Prado (Marseille)

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Marseille
Avec : MAP Architecture (mandataire)
2018

Espace emblématique de Marseille, au rayonnement métropolitain et régional, le Parc Balnéaire du Prado s’ouvre plein ouest sur la mer, et s’étire du nord au sud sur un linéaire de 3,5 km pour une surface de 42 ha. Vaste espace public populaire, il fait l’objet tout au long de l’année d’une multitude d’usages terrestres et maritimes, éclectiques et parfois contradictoires, sources d’émulation mais aussi de conflits et de tensions.

Aujourd’hui vieillissant, dégradé par de nombreuses contraintes d’occupations et d’usages peu compatibles avec la nature du site, par l’érosion maritime et éolienne, et par des difficultés de maintenance et de gestion, le Parc Balnéaire du Prado nécessite une opération de revalorisation globale qui doit répondre aux objectifs suivants :

une restructuration de son emprise en lien avec son contexte urbain, ses fonctionnalités et ses usages récréatifs, ludiques et balnéo-sportifs, dans un soucis de bonne répartition des usages ;
un réaménagement et la réhabilitation de ses espaces, quelle qu’en soit la fonction ;
une réhabilitation et une modernisation de ses installations, de ses équipements et de ses mobiliers publics ou privés ;
une amélioration de ses interfaces urbaines en lien avec les enjeux de porosité, d’accessibilités et de dessertes.

Dans ce cadre, Monono a réalisé une enquête auprès des usagers du Parc et des plages, afin d’en comprendre les pratiques, perceptions et représentations et dans l’optique d’alimenter le travail de programmation.

Les usages des jardins du Bas-Montreuil

Etude paysagère des jardins du Bas-Montreuil, intégrant la question des usages, et assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’aménagement de certains espaces verts

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Montreuil, Direction des Espaces publics et de l’Environnement
Avec : Atelier Volga (mandataire) / Mélodie Vidalain (anthropologue)
2014-2015

Cette étude a porté sur les jardins publics du quartier du Bas-Montreuil, dans l’optique de leur réaménagement à court, moyen et long terme. Le parti pris a été d’inscrire l’étude paysagère dans le temps de l’enquête de terrain ethnographique, en postulant que le paysage des jardins était celui des usages qui les animent et des usagers qui les habitent, et que le projet de paysage doit se fonder sur la compréhension de ces modes de vie.

Le quartier du Bas-Montreuil est depuis quelques années en pleine mutation, urbaine et sociologique. Ses jardins publics sont le reflet de la vie locale, ses temporalités, sa diversité, ses mélanges mais aussi ses lignes de fractures diverses, concentrant ainsi toute la richesse et la complexité de la question des espaces publics. Le diagnostic constitue le moment fort du projet, en articulant l’observation, la compréhension des usages, le relevé paysager et les logiques d’insertion urbaine afin de proposer un levier pour l’action. Pour ce faire, le travail s’inscrit dans le temps long de la vie des jardins, afin de saisir l’effet variable des temporalités, des saisonnalités, de comprendre la complexité des interactions et de saisir les maillons qui permettront de penser une trame de ces espaces, une relation fondée sur les usages qui les animent et qui en dessinent ou modifient le paysage. Au centre du projet, l’usager, ses pratiques, ses compétences et ses représentations, constituent la matière principale pour l’aménagement.

Ainsi, l’étude est composée de deux grandes phases, directement liées l’une à l’autre, qui portent sur 12 jardins dans leur singularité et sur la trame qu’ils peuvent potentiellement former à l’échelle du quartier : un diagnostic et une stratégie d’intervention directement issue des observations et résultats de ce diagnostic.

Sur la base de «bassin d’usages», aires de vie et zones programmatiques fondées sur la diversité et la complémentarité des espaces qui les composent, les propositions d’aménagement jardin par jardin tirent leur force des relations d’usages qu’ils entretiennent (potentiellement) entre eux.

Plaine sportive

Etude de programmation et d’assistance à maîtrise d’ouvrage sur la Plaine de Chevincourt, à Magny-les-Hameaux (77)

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Magny les Hameaux
Equipe : Atelier Volga (mandataire) / Stéphane Malek / Connexion Sport Urbain
2016

Vaste espace de 6 hectares au cœur de la ville de Magny-les-Hameaux, la plaine de Chevincourt a vocation à devenir un haut lieu de sport et de loisirs, à destination des pratiquants en club, des sportifs autonomes, mais aussi des familles. La mission doit ainsi proposer une programmation originale, permettant de faire cohabiter équipements sportifs et espace public ouvert à tous. Stéphane Malek est particulièrement chargé, en plus de la mise en lumière des enjeux urbain, de mettre en place des ateliers participatifs dans des lieux de passages publics, afin de récolter, de sensibiliser et de provoquer le débat avec les habitants.

Ces ateliers permettent de comprendre la place du site dans la trame des usages et des déplacements quotidiens, et de co-construire un projet de plaine, en intégrant les invariants de la commande et en dégageant des marges de manœuvre. À l’aide d’un outil interactif l’objectif des ateliers était triple :

Récolter : comprendre et analyser les usages et représentations, afin d’inscrire l’aménagement de la plaine dans le vécu de la trame des espaces et équipements publics de la commune.
Sensibiliser : Partager les particularités du site, les contraintes de la programmation, les marges de manœuvre et les évolutions possibles.
Débattre Échanger sur les atouts et contraintes du site, sur son inscription potentielle dans la vie quotidienne et sur les grandes orientations d’aménagement.

L’exploitation des ateliers permet de déterminer des typologies de projection de plaines, qui sont à l’origine des scénarios de programmation, et donc de la réalisation du plan-programme final.

Paysages perçus (ISA project)

Révéler les paysages métropolitains

Atelier International de maîtrie d’oeuvre de Cergy-Pontoise.
« Révéler et mettre en scène le paysage des métropoles. Le paysage acteur du grand Paris »
Avec Laure Cazeaux, Christia Chamoun, Lucie Demoyencourt, Rowan Mackay et Arthur Poisson
2012

Nos recherches sur les représentations et perceptions de l’espace, comme fondements du projet urbain, se poursuivent également à travers des activités annexes, comme le projet initié lors des Ateliers de maîtrise d’œuvre de Cergy en 2012, et poursuivi avec une poignée de camarades venus d’horizons différents. A partir de tampons, nous avons en effet créé un outil permettant de révéler, à travers la notion de rythme, les perceptions en mouvement des paysages traversés par différents modes de transport. Cet outil d’analyse et de projet, dont l’origine réside principalement dans le plaisir d’expérimenter en commun, permet de traduire une impression paysagère rythmique à l’échelle temporelle d’un trajet, et ce à partir de trois notions graphiques : la répétition, la variation et l’accent, qui permettent de représenter un trajet au travers des sensations engendrées par l’expérience du paysage traversé.

Ce travail a été récompensé par un Prix de l’Innovation décerné par la Fondation Egis.

Plans de ville parisiens

Expertise et enquête pour la définition des plans de ville parisiens à destination des piétons

Commanditaire : Ville de Paris, Direction de la Voirie et des Déplacements
Avec Elise Olmédo (géographe) et Olivier Hérault (paysagiste)
février-avril 2014

Dans le cadre d’un rapport d’expertise sur les nouveaux plans piétons de Paris, dirigé par Jean-Marc Besse et Élise Olmédo, nous avons été chargé d’une enquête de terrain auprès des usagers, visant à révéler, nommer et comprendre les modes d’appropriation du plan de quartier et l’imaginaire collectif de l’espace représenté. Cette enquête a été construite sur une approche qualitative et a abouti à des propositions opérationnelles pour la conception et l’ergonomie des plans. Trois méthodes ont été appliquées sur le terrain.

Cette enquête a débouché sur des propositions opérationnelles pour l’amélioration des plans de quartier. Celles-ci ont porté sur la maniabilité de l’objet (la question de l’orientation et de la forme), sur la hiérarchisation des éléments représentés et sur la possibilité de produire une typologie de plans s’adaptant à des groupes d’usagers aux représentations spatiales diverses. Simplification, hiérarchisation et thématisation ont donc constitué les trois axes de propositions qui ont émergé de l’enquête de terrain, venant compléter le travail d’analyse théorique mené par Élise Olmédo.

Nevers centre-ville

Définition du schéma opérationnel de requalification durable du centre-ville de Nevers

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Nevers
Avec : Atelier Volga (mandataire) / Bérénice / Ceryx / Biotope
2016

Enquête sur les représentations collectives dans une stratégie de requalification d’un centre-ville

Dans un contexte de déclin démographique et de perte d’attractivité économique, résidentielle, commerciale et touristique, l’étude vise à mettre en place un plan d’aménagement et de développement territorial du centre-ville de Nevers, pour lui donner un second souffle.

Au sein d’une équipe pluridisciplinaire, Stéphane Malek est chargé d’intégrer à la réflexion la question des représentations collectives et des imaginaires des habitants et usagers, afin d’en faire une matière opérationnelle pour la planification.

En phase diagnostic, nous avons réalisé une enquête immersive à la rencontre des habitants et usagers, interrogés au hasard et enregistrés dans l’espace public. Actifs, personnes âgées, touristes et adolescents ont entre autres été interrogés sur les thèmes suivants : les espaces vécus et la délimitation du (des) centre-ville ; les pratiques quotidiennes de l’espace ; les changements réels et perçus ; l’animation et la déprise de l’activité ; les projections dans l’avenir. Un reportage radiophonique a ensuite été réalisé, et les résultats de l’enquête, spatialisés, ont été intégrés dans le schéma d’orientation.

En phase scénario, un atelier de fabrication de scénario a été mis en place lors du marché hebdomadaire, pour informer, débattre et récolter les projections et aspirations des habitants sur les grands enjeux du schéma directeur.

En phase finale, un livret d’accompagnement, sur la question des interventions légères et occupations temporaires de l’espace, a été livré à la maîtrise d’ouvrage, dans l’optique d’une préfiguration in situ des principes du schéma directeur.

La Planète Marche !

Marche et transports en commun : une alternative à l’automobile ? Etude de cas dans la zone commerciale Rennes – Saint-Grégoire

Commanditaire : Keolis
2016

Façonnés par et pour l’automobile triomphante, offertes aux acteurs privés et aux franchises qui s’y juxtaposent sans plan d’ensemble, dans une accumulation de boîtes, d’enseignes et de parcs de stationnement, les grandes zones d’activités commerciales semblent exclure les codes et les figures de l’urbanité, en premier lieu desquels on trouve l’espace public et le marcheur. Même lorsqu’elles sont desservies par les transports en commun, elles ne sont pas faites pour accueillir le piéton qui, une fois descendu de son bus ou de son tram, est livré à lui-même dans un environnement largement dominé par les flux et les paysages automobiles. C’est donc bien la question de l’accessibilité aux transports collectifs qui est posée ici, où plutôt celle de la continuité du réseau hors du réseau.

Dans la zone commerciale Nord de la métropole (commune de Saint-Grégoire), les objectifs de l’étude sont de :

Favoriser la marche à pied dans des territoires où les modes actifs sont quasi inexistants.
Favoriser l’usage et la fréquentation des transports en commun, par le biais d’une meilleure prise en compte de la place du piéton dans le secteur.
Repartir de zéro en regardant ces territoires avec un regard neuf, débarrassé des codes qui sont ceux des centre-ville au regard de ces questions.

Une première phase a été l’occasion d’aller à la rencontre des usagers du secteur pour observer, comprendre et analyser leurs modes de vie et de déplacements, leurs représentations et perceptions de l’espace.

Une seconde phase a consisté à produire des documents d’information, d’orientation et de jalonnement, ainsi que des esquisses de petits aménagements, destinés favoriser et légitimer la place du piéton et de l’usager des transports en commun tout en détournant les codes du marketing et de la publicité.