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Rouen Métropole Marchable

AMO marchabilité, apaisement et partage de l’espace public

Maîtrise d’ouvrage : Métropole Rouen Normandie
Accord cadre d’AMO, 2017-2022 et 2023-2027
Monono mandataire avec Equal Saree Transitec et Todomodo


Dans un contexte de mise en œuvre de grands projets urbains et d’espaces publics, traduisant la volonté d’une transformation en profondeur de son territoire, la Métropole Rouen Normandie a souhaité, à travers ces accord-cadres (2017-2022 et 2023-2027), consolider l’armature marchable à l’échelle de toute la métropole. La mission s’organise aussi bien au niveau de la définition de politiques publiques en faveur des piétons qu’à celui de l’accompagnement (programmation, conception) sur des aménagements spécifiques, en passant par la planification à différentes échelles territoriales. L’ambition est de faire de la marche à pied le mode de déplacement par défaut et de donner envie d’investir les espaces publics.

Monono est chargé à la fois de la définition d’une stratégie métropolitaine (plan piétons) pour faire de la marche et des piétons les pivots de la fabrique des espaces publics, et de la programmation de diverses opérations d’aménagement de l’espace public.

 

MALAUNAY A PIED ! PLAN MARCHABLE : Plan guide de «marchabilité» de la commune de Malaunay

Le « Plan marchable » de Malaunay est un plan guide de transformation des espaces publics pour permettre le confort, le plaisir, la facilité et la sécurité de la marche dans le cœur de ville et dans sa relation avec les hameaux alentours. Il est fondé sur un diagnostic partagé de la « marchabilité » des espaces publics (en termes d’accessibilité, de confort ou d’ambiance) et sur une co-construction active lors d’ateliers participatifs.

Trois enjeux et pistes d’action sont mis en avant dans le document :

  • Consolider un centre-ville attractif, accessible et pacifié, par l’apaisement des principaux axes de circulations qui sont par ailleurs les lieux potentiels de vie et d’animation
  • Apaiser et valoriser le cœur de bourg, notamment les rues résidentielles fréquentées par les familles, à l’identité patrimoniale et paysagère très marquée.
  • Déployer une trame de chemins sur toute la commune pour relier les hameaux et au centre-ville, permettre les cheminements entre les espaces habités et mettre en valeur le paysage vallonné de la commune.

 

LA MARCHE C’EST LA SANTE : Schéma directeur et plan d’actions pour favoriser la marche au sein du Campus Santé (Rouen)

Le secteur de Campus Santé est caractérisé par un fort morcellement urbain, lié à la présence d’infrastructures routières lourdes et à l’adjonction de différentes entités sans réel lien entre elles. En découle un sentiment d’inconfort d’usage, d’hostilité et de manque de lisibilité, accentué par une omniprésence de l’automobile, visuelle et sonore, en déplacement et en stationnement.

Ces objectifs s’inscrivent dans un enjeu global et fédérateur  de construction d’un quartier favorable au bien-être et à la santé :

  • révéler les trames paysagères et en faire le support d’une stratégie de mise en valeur des espaces publics,
  • relier le secteur avec le centre-ville et les éléments naturels qui l’entourent,
  • recoudre les fragments disparates d’un secteur morcelé par des coupures importantes pour permettre la continuité et le confort des cheminements,
  • donner vie enfin, en s’appuyant sur un réseau de lieux et de centralités vivantes à créer.

 

SOTT.ONS LE PAS : Réaménagement expérimental de l’esplanade François Mitterrand et de la rue Léon Salva à Sotteville-lès-Rouen

Ce secteur – une rue très circulée traversant un parvis de lycée et jouxtant un grand espace public minéral servant de parking deux jours par semaine – a fait l’objet d’un projet de requalification, avec pour objectifs :

  • l’apaisement de la rue en ralentissant et déviant le trafic automobile,
  • la réduction de l’emprise de la voiture sur l’esplanade en lui substituant sa fonction de parking par celle d’un espace public permettant le déploiement d’usagers divers,
  • la mise en valeur des déplacements doux par des dispositifs en faveur des piétons et des cyclistes,
  • la mise en place d’une présence végétale pleine terre généreuse afin d’en faire un îlot de fraîcheur, de participer à la gestion des eaux de pluie et de rompre avec le caractère minéral et austère de l’espace.

Tous ces aménagements ont été pensés et conçus dans une logique d’expérimentation, de moindre coût, et à travers :
– une démarche de concertation forte à toutes les étapes du projet,
– l’implication des services de la commune et de la Métropole lors du chantier,
– un dispositif d’évaluation in situ pour apporter des pistes d’amélioration.

 

Réenchanter les petits espaces publics à Elbeuf-sur-Seine

Projet de « schéma directeur d’urbanisme tactique de la ville d’Elbeuf-sur-Seine », qui s’est prolongé sous la forme d’une programmation d’activation de cinq secteurs clés du centre-ville. Cela dans le cadre :

  • d’une étude des potentialités et ressources en termes de marchabilité de la commune – et de la mise en évidence de deux trames piétonnes – l’une fonctionnelle, l’autre de valorisation de l’inscription paysagère, en pied de coteau de la Seine, de la commune ;
  • puis de l’élaboration d’un programme d’aménagements légers et à faibles coûts (dans l’esprit de l’urbanisme tactique) de cinq espaces publics stratégiques (les « pépites ») du centre-ville : une entrée de ville, une rue et son parking, deux placettes et un parvis de lycée. Ce dernier ayant fait l’objet d’un approfondissement dans la cadre d’un dispositif de concertation auprès des lycéen.nes.

Les principes de programmation et les préconisations sont intégrés aux réflexions de maîtrise d’oeuvre et sont à l’origine des travaux réalisés au fil du temps. Nous avons également accompagné la commune dans la stratégie de redynamisation de la rue des Martyrs – axe structurant et arètre commercial majeure, mais en déshérence, de la ville – à travers un dispositif de concertation in situ.

Urbanisme Tactique

 

Étude sur les potentiels de marchabilité et pistes d’aménagements et d’apaisement de la commune de Bois-Guillaume

La commune de Bois-Guillaume accueille de nombreux projets urbains, immobiliers et paysagers, essentiellement situés à proximité du centre-ville. Ces projets redéfiniront à terme le visage de la commune (paysage, densification, structure économique et sociale). Il est important d’accompagner ces changements par une vision claire et cohérente des espaces publics, leur fonction et leurs usages : ils relient les attracteurs et opérations de la centralité, et sont les supports de nouvelles pratiques de mobilités, de sociabilité, de séjour etc.

Le piéton doit être au cœur de cette ville en mutation, par sa capacité à relier, à apaiser et à animer les espaces. Dans ce cadre, il est nécessaire de penser et fabriquer la ville marchable. Les préconisations exprimées dans cette étude ont pour objectif de consolider la trame des espaces publics en faisant des piétons la « cellule souche » et le liant de tous les aménagements qui vont changer le visage du centre-ville de demain.

 

Apaiser la rue Jeanne d’Arc

La Métropole Rouen Normandie souhaite apaiser sur la rue Jeanne d’Arc, qui fait actuellement l’objet d’un fort trafic de transit nord-sud, mais qui draîne dans le même temps d’importants flux piétionniers, organisés au fil de différents attracteurs qui rythment le linéaire d’une rue par ailleurs commerçante, et auxquels se superposent de nombreux mouvements de traversées au niveau des croisements. De par sa situation et ses usages, la rue Jeanne d’Arc apparaît donc comme une voie vectrice d’urbanité, stratégique en termes de diffusion des déplacements dits « doux » à l’échelle du centre-ville.

La mission de Monono a consisté en la définition de principes d’aménagements et de préconisations visant à optimiser la marchabilité de la rue.

 

Apaiser la rue Saint-Sever

Ce secteur constitue un jalon important de l’armature marchable rouennaise et d’un axe piéton « magistral » traversant le centre-ville du nord-sud. L’enjeu de l’étude est de réfléchir aux solutions d’aménagement permettant de garantir l’accessibilité, la continuité et le confort des espaces publics dans un secteur, en tenant compte des nombreuses mutations en cours et à venir (déploiement de la ligne de bus structurante TEOR, arrivée future d’une gare rive gauche, restructurations d’équipements publics majeurs, etc.), et en s’appuyant sur les potentialités et les trois configurations spatiales et paysagères bien spécifiques qui séquencent la rue.

 
 

A pied d’œuvre

« Mettre les piétons au cœur de la fabrique des espaces publics » dans la collection « Clés pour Agir » de l’ADEME.

Maîtrise d’ouvrage : Ademe
Monono mandataire avec Equal Saree et Julien de Labaca
2021-2022


L’ADEME publie notre guide opérationnel « À PIED D’ŒUVRE – Mettre les piétons au cœur de la fabrique des espaces publics » dans la collection « clés pour agir ».

Ce guide, à destination des acteurs et actrices concerné·es, élu·e·s, technicien·ne·s des collectivités, professionnel·le·s et toute personne curieuse des questions d’urbanisme et d’aménagement du territoire, nous invite à repenser en profondeur les mécanismes d’aménagement pour inverser les tendances du « tout voiture » et créer des espaces plus sobres et apaisés, replaçant les piétons au centre des préoccupations des politiques publiques.

Il s’agit de redéfinir une vision ambitieuse de l’espace public, en mobilisant l’ensemble des acteurs et actrices, des domaines et des thématiques nécessaires à l’épanouissement des personnes. Derrière les enjeux de mobilité, de sécurité routière et d’hospitalité des espaces publics, la marche est à la jonction de nombreux co-bénéfices, faisant de la promotion des piétons un enjeu de société fondamental.

Téléchargez gratuitement le guide complet, la synthèse, l’infographie et le rapport «retours d’expériences et paroles d’acteurs» sur la librairie de l’ADEME : ICI

Une série de six pastilles animées, réalisées par nos soins accompagne désormais le guide :

Places et placettes

Élaboration d’un programme d’expérimentations pour faire évoluer les pratiques de transformation des places publiques

Maîtrise d’ouvrage : Nantes Métropole
Monono mandataire avec Esopa Productions et Antoine Fleury
2021-2022 (en cours)


Le programme de recherche-action « Places et placettes » vise à accompagner Nantes Métropole dans la redéfinition d’une fabrique de l’espace public centrée autour des usages, à travers deux grandes questions : comment fonder cette fabrique sur une vision et une ambition politique claires et partagées ? comment renouveler la conduite de projet technique pour intégrer les usages au cœur du processus, de façon transversale et évolutive ?

Au-delà d’une réflexion globale intégrant élus et techniciens, dix places et placettes ont été choisies sur le territoire de la Métropole, pour expérimenter de nouveaux modes de « faire projet », en intégrant les problématiques propres à chaque site (transformation spatiale, jeux d’acteurs, animation, désirs et besoins, temporalités, conflits d’usages, partage de l’espace, gestion et entretien etc.).

L’expérimentation n’est pas ici réduite à une transformation temporaire ou tactique de l’espace, elle concerne la conduite de projet dans son ensemble : comment repenser collectivement nos modes de faire, de façon souple et transversale, pour fonder une fabrique de l’espace public en accord avec la diversité et l’évolution des usages ? En ce sens, la démarche expérimentale touche aussi bien aux enjeux de transformation spatiale que d’animation, de gestion, de coopération, d’évolution ou d’évaluation.

 

Les paysages du SCoTAM

Élaboration du Plan Paysage : « Pensons et dessinons les paysages du SCoTAM » (Moselle, agglomération messine)

Maîtrise d’ouvrage : Syndicat mixte chargé de l’élaboration et du suivi du SCoTAM
Avec : Omnibus (mandataire), François Roumet et Alphaville
2018-2021

Grand Prix National du Paysage 2024


Le Plan Paysages du SCoT de l’Agglomération Messine (SCoTAM) est un outil d’aide à l’élaboration des politiques paysagères et d’aménagement du territoire d’étude et des 225 communes qui le constituent. Il a pour objectifs de sensibiliser et d’alimenter les réflexions et prises de décision des différents acteurs publics concernés – élus, services techniques, partenaires, habitants etc. – dans un souci de cohérence d’ensemble.

Trois enjeux, déterminés en amont, ont constitués les portes d’entrée de la mission : la redynamisation des friches, industrielles, militaires ou encore agricoles ; l’adaptation aux changements climatiques et leurs répercussions sur les choix d’aménagement ; la lisibilité du territoire et la prise en compte des spécificités paysagères. C’est par leur prisme que le diagnostic du territoire a été établi, que des objectifs communs de valorisation, de protection et d’évolution des paysages ont été élaborés, et qu’une série de dix fiches-actions à vocation opérationnelle ont été réalisées.

Tout au long de ces trois étapes, une démarche concertée avec les élus et les techniciens du territoire s’est déployée : visites et débats autour des pratiques et représentations des paysages, ateliers d’échange et d’élaboration d’objectifs et d’actions à mettre en place, sessions de lecture de paysage in situ, conférences et témoignages d’«experts en la matière» etc.

Ces différents événements ont également été le support de la diffusion d’une « culture du paysage » commune aux acteurs, indispensable pour que le Plan Paysages puisse se concrétiser sous différentes formes à l’échelle du territoire et des communes.

Une série de sept pastilles animées, réalisées par Monono, participent de la transmission de cette culture du paysage en sensibilisant à la démarche et aux problématiques qu’elle permet d’aborder.

L’ensemble de l’étude – rapports par phase et pastilles animées – est disponible et visionnable ICI.

Ambiance gare

Plan-guide sur le site de l’ancienne gare ferroviaire
de la commune de Pré-en-Pail-Saint-Samson (Mayenne)

Maîtrise d’ouvrage : Communauté de communes du Mont des Avaloirs
Monono mandataire avec le Cabinet d’Emile R

2024


Le site de l’ancienne gare ferroviaire de Pré-en-Pail constitue un « morceau de ville » de 7ha et 600m de long doté de nombreuses qualités et potentialités sur lequel la collectivité a des velléités de valorisation, en lien notamment avec le cyclo-tourisme (la voie verte dite «Véloscénie» traverse le site de part en part).

La travail sur les orientations programmatiques s’est organisé autour de deux grandes sessions d’atelier auxquels étaient conviés les élus et techniciens – commune et communauté de communes – , les partenaires (PNR Normandie Maine, DDT de Mayenne, associations locales, commerçants, etc.) et les habitants.

De nombreux enjeux et pistes de scénarios ont ainsi été co-élaborés, puis structurés, approfondis et organisés autour de trois thématiques de projet :

  1. Du secteur ferroviaire au grand parc : faire de ce site un grand parc
    en devenir en s’appuyant sur les richesses paysagères et vivantes en place,
  2. Un parc comme lieu de vie et d’accueil : penser l’accueil d’usages en complémentarité avec ceux existant dans le centre-bourg et en s’inscrivant dans une logique de de frugalité des aménagements et de sobriété foncière,
  3. Un parc comme entrée de ville apaisée : réorganiser les flux et prendre à bras le corps les questions d’apaisement en donnant une place de choix aux mobilités actives, et en pensant les connexions entre le site et le centre-bourg.

Le plan-guide a pris la forme d’un livrable proposant et spatialisant des préconisations sur ces différentes thématiques et un phasage à court, moyen et long termes.

Un chantier de préfiguration a par ailleurs été organisé dans le cadre d’un des ateliers de co-construction, permettant d’amorcer concrètement et collectivement la transformation du site.

La cité Floréal se refait une beauté

Ateliers de jardinage avec les résidentes et résidents de la Cité Floréal (résidence autonomie), à Saint-Denis

Maîtrise d’ouvrage : Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis
Monono porteur d’un projet coordonné par Esopa Productions dans le cadre des parcours ACS (Autonomie, Culture et Sport)
2024-2025


Entre décembre 2023 et mai 2024, les jardiniers-résidents de la Cité Floréal à Saint-Denis ont refait une beauté à leur – déjà très beau – jardin, pour donner envie au plus grand nombre de profiter de ce lieu d’excep-tion. Pour mener à bien cette aventure, une série d’ateliers mêlant jardinage, bricolage, bavardages et chambrages de haut vol s’est déployée.


Le projet vise à accompagner les résident·es dans la valorisation du jardin et l’expérimentation de nouveaux usages : en prenant soin des lieux, mais aussi en portant un regard neuf sur l’existant et en trouvant les outils adéquats pour découvrir ou redécouvrir les richesses de ce jardin (extra)ordinaire.
Au-delà des activités de jardinage – préparation, plantation, taille, soin divers et de printemps –, il a donc également été question de créer des supports d’identification des espaces et des végétaux du jardin (plan, herbier, panneaux et étiquettes botaniques), permettant à chacun de reconnaître et de nommer les plantes et leurs caractéristiques. En d’autres termes, faire une place au(x) vivant(s) – hommes et plantes – et mettre en valeur leurs beautés dans toute leur diversité.

Le projet est renouvelé pour la saison 2024-2025

Chemins faisons

Cadrage et établissement des cahiers de gestion locaux des sept tronçons de sentier, éléments du bien en série chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France

Maîtrise d’ouvrage : ACIR Compostelle
Avec :  Atelier Volga (mandataire), VIA Architectes
2020-2022

Lauréat du Prix « Participation » du Palmarès du Paysage 2023


Inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1998 à travers sept tronçons symboliques et caractéristiques des paysages traversés et de l’expérience vécue par les cheminants, le Bien en série Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle nécessite l’élaboration d’un plan de gestion pour s’assurer de la bonne préservation de sa Valeur Universelle Exceptionnelle.

Cette étude vise à accompagner l’association nationale en charge du Bien et les acteurs et partenaires locaux dans la définition des enjeux et modalités de gestion (services départementaux, élus communaux, parcs naturels régionaux, fédérations de randonnée etc.).

Basée sur une démarche similaire à un Plan de Paysage – diagnostic, objectifs de qualité paysagère, plan d’action –, elle a pour particularité d’être multi-sites tout en visant la cohérence d’ensemble, ce qui oblige à :

  • poser un regard singulier sur chacun des sept tronçons et leurs composantes paysagères et patrimoniales,
  • faire émerger des enjeux et des problématiques communs dans un souci de transversalité, d’inter-connaissance et de partage entre les acteurs concernés par la préservation et la valorisation des chemins et leurs zones de sensibilité paysagère.

À partir d’une démarche de co-construction au long cours et dans une optique opérationnelle forte, cette étude fait la part belle à l’arpentage de terrain et aux ateliers de concertation, avec la volonté de trouver le bon équilibre entre enjeux patrimoniaux et dynamiques de développement territorial (projets d’aménagement, accueil et services touristiques, interprétation et mise en valeur des spécificités locales etc.).

Allons à l’Ourcq

Mission d’AMO et de programmation pour l’élaboration d’une stratégie de déploiement de parcours et de dispositifs de design actif le long du canal de l’Ourcq en Seine-Saint-Denis

Maîtrise d’ouvrage : Département de Saine-Saint-Denis
Monono mandataire avec Equal Saree, Esopa Production et Playgones
2023


Dans l’optique de s’inscrire dans la dynamique autour des JOP de Paris 2024 et de contribuer à leur héritage dans le département de la Seine-Saint-Denis, cette étude propose de définir une stratégie pour déployer des aménagements de « design actif » le long des 16 km de berges et de quais du canal de l’Ourcq, entre Pantin et Tremblay-en-France.
Les objectifs complémentaires étant :

  • d’aménager l’espace public afin d’inciter à l’activité physique et sportive, de manière libre et spontanée, en pensant des dispositifs inclusifs et qui conviennent au plus grand nombre (le design actif),
  • d’en profiter pour valoriser les ambiances et des paysages uniques en leur genre qu’offre le canal de l’Ourcq, espace public métropolitain et, de fait, terrain de jeu idéal.

Une phase de diagnostic qui a permis de faire émerger des secteurs à opportunités, de déterminer les attentes et contraintes des dix communes et trois EPT concernés, et de définir les grands principes d’intervention autour d’une diversité de thématiques «design actif» (pratiques ludiques et sportives, contemplation et pause, animation et événement pour faire vivre les lieux, etc.). Celle-ci s’est poursuivie par un travail de programmation de la stratégie :

  • à l’échelle des 16 km, en proposant des préconisations d’aménagement cohérent pour rendre le canal et ses berges accueillants et inclusifs (amélioration des accès au canal, gestion des conflits d’usage, création d’un dispositif de signalétique cohérent, etc.),
  • à l’échelle d’une série de zooms programmatiques autour d’une série de dix fiches-projets permettant au département et aux communes concernées de passer à l’action (sélection de mobilier design actif, intégration paysagère des interventions, chiffrage, cahier de gestion, etc.)

Les sens de Bayonne

Étude de programmation de parcours de découvertes de la ville

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Bayonne
Monono mandataire avec : Marie Touzet Barboux et Numericoop
2019-2021


Derrière la notion à connotation ludique et touristique de « parcours de découverte », la Ville de Bayonne cherche, à travers la refonte de sa signalétique, à enclencher une réflexion sur l’imaginaire et les représentations de la ville, sur la mise en lumière de son patrimoine matériel et immatériel, sur son dynamisme commercial, sur les pratiques de mobilités des habitants et sur la valorisation de ses espaces publics et paysagers. Il s’agit donc d’un projet de mise en récit foisonnant, plus vaste et complexe qu’il n’en laisse a priori paraître, car faisant appel à une très grande diversité d’acteurs, de thèmes et d’outils. A l’heure où les villes moyennes recherchent un second souffle, il est intéressant de voir comment des petites portes d’entrées peuvent ouvrir vers un dédale de sujets et d’enjeux.

Monono, accompagné de Marie Touzet-Barboux et de Numericoop, a été missionné dans le cadre d’un projet Action Cœur de Ville, pour mettre en œuvre une démarche intellectuelle, collaborative et opérationnelle qui se décline en 3 étapes :

  • Un diagnostic : enquête sur les modes d’orientation et de représentation de l’espace par les différents usagers, étude comparative (forme, nature et contenu des dispositifs d’orientation et de découverte à travers le monde), ateliers partenariaux et collaboratifs.
  • Une programmation et une conception : définition partagée des parcours et conception du dispositif d’orientation et de découverte.
  • Un déploiement opérationnel : déclinaison de l’ensemble du dispositif, rédaction des documents de consultation.

La programmation, la conception et la mise en récit se déclinent à travers deux grands volets stratégiques :

  • L’orientation : rendre la ville lisible, accessible et compréhensible.
  • La découverte : révéler, thématiser, réenchanter, transmettre et susciter la curiosité.

Les paysage ont-ils la côte ?

Élaboration du Plan Paysage des Côtes de Moselle de Metz Métropole

Maîtrise d’ouvrage : Metz Métropole
Avec : avec Omnibus (mandataire), Cheval Vert  et Romain Boquet
2020-2021


Se penchant sur treize communes des Côtes de Moselle, ce Plan Paysage, porté par Metz Métropole, s’inscrit dans la continuité du Plan Paysage du SCoTAM et a pour objectif d’investiguer certains de ses enjeux en termes de paysage et d’aménagement de manière plus fine et concrète.

Il s’agit donc d’élaborer un document de référence en y incluant un volet opérationnel fort et ambitieux facilitant ainsi l’appropriation politique et citoyenne de la notion complexe
et polysémique de paysage.

Les objectifs sont multiples :

  • avoir une meilleure connaissance du territoire et ses enjeux,
  • échafauder une stratégie commune d’actions sur les paysages de Côtes,
  • échanger et co-construire une culture du paysage,
  • aboutir à un programme d’actions à mettre en œuvre par la Maîtrise d’Ouvrage
    pour orienter, gérer, aménager ou transformer les paysages.

Les différents enjeux et problématiques – déprise agricole des coteaux, urbanisation galopante, spécificités liées à la topographie et à la relation coteau/fond de vallée,  découverte et usages en milieux naturels, gestion d’espaces et d’espèces protégés etc. – sont abordés par le prisme de treize secteurs (un par commune) aux configurations et problématiques complémentaires. Définis collectivement dans le cadre d’une Commission Plan Paysage, regroupant notamment tous les élus, ils servent de fil directeur tout au long de l’étude, depuis leur diagnostic jusqu’à l’émergence de préconisations et de principes d’aménagement ou de gestion. Un séminaire « hors les murs » a vu le jour pour échanger et élaborer le programme d’action sur le terrain, stylos à la main et chaussures de randonnée aux pieds.

Spécificité de ce Plan Paysage, le rendu des différentes phases est mis en ligne sur un site internet spécialement conçu pour cette étude, et basé sur une interactivité forte entre les parties rédigées et la cartographie.

Adresse du site : https://paysagescotesdemoselle.com/

 

 

Ville Campus

Étude de conception urbaine et de programmation du campus Bouloie Temis à Besançon (Doubs)

Maîtrise d’ouvrage : SPL Territoire 25
Avec : Altitude 35 (mandataire), Alphaville, RRA, Carlos Rios et Pierre Veltz
2018-2019


La mission globale vise à produire un plan guide et une programmation opérationnelle phasée, et se déploie en deux volets complémentaires en termes d’échelles :

  • La Ville Campus : comment penser l’intégration et le rayonnement des campus au sein de l’agglomération bisontine ? comment le campus Bouloie-Témis dialogue-t-il avec les territoires environnants ?
  • Le Campus Ville : comment intégrer des éléments d’activité et d’animation urbaines au sein même du campus ? comment penser un schéma directeur d’aménagement et de développement intégrant, dans ses programmes, le développement de pratiques urbaines ?

Au sein d’une enthousiasmante équipe pluridisciplinaire (urbanistes, paysagistes, programmistes, économiste etc.), Monono est chargé d’alimenter le plan guide et le schéma directeur à travers une enquête menée auprès des étudiants et du personnel universitaire. Cette enquête s’est déroulée en deux étapes sous forme de résidence :

  • Résidence 1 / Fac Simulée : avec un thème par jour (travailler, se loger, se nourrir, se déplacer, se divertir etc.), nous interrogions, sous forme ludique, les pratiques et les ressources des étudiants, afin de penser des programmes qui entrent en cohérence et complémentarité avec leurs usages.
  • Résidence 2 / Les emplois du temps de la Bouloie : il s’agissait de travailler avec les étudiants à partir d’emplois du temps théoriques, afin de faire de la temporalité des pratiques un axe fort de la réflexion et de sa déclinaison opérationnelle.

Les résultats de l’enquête ont directement nourri la programmation, et ont permis d’appuyer la création d’espaces d’avantage adaptés aux modes et rythmes de vie des étudiants.

Le Prêcheur face aux risques

Démarche expérimentale pour l’aménagement du centre-bourg du Prêcheur (Martinique)

Maîtrise d’ouvrage : Commune du Prêcheur
Monono mandataire avec : Antoine Petitjean et l‘Atelier Philippe Madec (mandataire), Laure Thierrée, Kant é Kant et Ingefra
2019


Porté par la commune du Prêcheur, accompagnée du PUCA et de la DEAL, ce projet expérimental a pour finalité d’apporter des propositions innovantes d’aménagement du bourg et la mise en sécurité de ses habitants, rendus nécessaires par les changements climatiques et la superposition des risques naturels (éruptions volcaniques, submersion, érosion maritime, mouvements de terrain, lahars, cyclones, zone sismique de niveau 5).

Le processus participatif a permis une co-conception, à plusieurs échelles, du projet de renouvellement territorial :

  • Celle du bourg : Réunions publiques, balades urbaines, Word café et tables rondes ont été organisés afin de mettre en place un processus itératif permettant de nourrir et réajuster le projet. C’est à partir d’échanges réguliers avec la population que des zones de désirabilité du futur projet de «refondation» du Prêcheur ont pu émerger.
  • Celle de l’habitat : Une vingtaine de visites ont été effectuées chez des habitants afin de comprendre quels usages ils avaient de leur habitat. Une typologie de logements proposée comme base du cahier des charges pour les futures équipes mandatées pour leur réalisation et construction.
  • Celle de l’école : Les ateliers avec les élèves, le corps enseignant ont permis de déterminer des principes fondateurs de la nouvelle école.

La mobilisation et de la participation des acteurs locaux et habitants a permis d’ancrer la démarche dans des dynamiques locales et de faire émerger des propositions en prise avec le territoire.

 

 

 

Viarme Pour Tous

Co-construction citoyenne de la place Viarme et de la rue des Hauts Pavés (Nantes)

Maîtrise d’ouvrage : Nantes Métropole
Monono mandataire avec : Atelier Volga, Atelier Et Si…
2018-2019


Porté par Nantes Métropole et la Ville de Nantes, Viarme pour Tous est un projet qui propose d’imaginer collectivement un nouveau visage et un nouvel usage pour deux espaces publics majeurs du quartier : la place Viarme et le tronçon sud de la rue des Hauts-Pavés (de la place à la rue Russeil).

L’enjeu central du projet est de réfléchir au partage de l’espace entre les différents modes de déplacement et de favoriser l’épanouissement d’une plus grande diversité d’usages. Pour cela, nous nous interrogeons et débattons sur les conditions et les formes concrètes de ce partage ainsi que sur leurs modalités de mise en œuvre dans l’espace et dans le temps.

Un processus participatif est donc mis en place tout au long du projet. Il se compose :

  • d’un événement de lancement convivial et festif ;
  • de deux ateliers thématiques pour échanger idées et réflexions sur le projet et rêver à de nouveaux usages ;
  • d’expérimentations de nouvelles configurations spatiales qui permettront d’évaluer et tester in situ de nouvelles manières de partager l’espace public.

Toutes ces étapes ont vocation à faire émerger une stratégie d’aménagement et d’animation dont les premières phases de mise en œuvre se déploieront à horizon 2019-2020.

Plus d’informations sur le projet ICI

Les trames d’un quartier

Trame paysagère et piétonnière du quartier Hauts Pavés – Saint Félix (Nantes)

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Nantes
Avec : Atelier Volga (mandataire)
2017-2018


Hauts-Pavés – Saint-Félix est un quartier de contrastes. Sa face visible, qui se montre le long des boulevards, cache un esprit village que l’on découvre en prenant le temps de flâner. Il s’est urbanisé à partir du XIXe siècle, la ville se substituant à d’anciens grands domaines, tenues maraîchères ou manufactures. Le paysage, le patrimoine, le parcellaire, le tracé des rues témoignent encore de cette histoire pas si lointaine.

Dans ce contexte, la constitution d’un plan guide a une double finalité :

  • proposer une vision humaine de la ville mettant en avant les conditions et opportunités d’un développement de la vie de proximité sur l’espace public (marche, séjour, pause, rencontre etc.) ;
  • proposer une vision écologique de la ville mettant en valeur les continuités paysagères en s’appuyant sur le relief, le végétal sous toutes ses formes.

Fondée sur un minutieux travail de terrain avec des techniques d’enquête rigoureuses (observations, filatures, cartes mentales), cette étude a abouti à un plan guide révélant les trames paysagères et piétonnières du quartier, ainsi que leur mise en œuvre opérationnelle. L’activation de cette trame par deux interventions (expérimentation sur la place Saint-Félix, mise en place d’un parcours vert), permet de rendre tangible ce plan guide et de poser les premières pierres d’une transformation spatiale et imaginaire de l’ensemble du secteur.

Juvignac’tivations

Programmation d’espaces publics à Juvignac (Hérault)

Maîtrise d’ouvrage : Ville de Juvignac
2022-2023


 

Dans le cadre d’une étude sur la « ville relationnelle » (menée par BFluid), permettant d’aboutir à une nouvelle stratégie de mise en valeur des espaces publics de la commune à court, moyen et long termes, nous avons réalisé un travail visant à définir et proposer des principes pré-opérationnels d’activation de trois secteurs clés du centre-ville.

Ce travail s’intéresse aux potentialités – en termes d’usages, de paysages, d’apaisement, d’ambiance végétale, etc. – des secteurs étudiés pour en extraire des préconisations. Celles-ci ont pour objectif de permettre la transformation de ces trois espaces publics dans une logique d’économie de moyens et d’implication forte des services municipaux aux différentes étapes du projet :

Du plein d’essence au plein d’essences : une ancienne station essence en friche, située en entrée de ville, et aux dynamiques végétales qui laissent imaginer de nombreuses possibilités ;
Alouettes rien de nouveau ? : un généreux espace public linéaire et inscrit dans une pente douce, qui n’attend qu’à être transformé en bande ludique pour les enfants et les jeunes du quartier ;
Parvis devant soi : un parvis d’école débouchant sur un axe fortement circulé du centre-ville et qui mériterait une stratégie d’apaisement et de ludification.

Marche à Suivre

Une expérimentation sur la marche dans la métropole bordelaise, en lien avec les transports en commun

Commanditaire : Forum Vies Mobiles (Institut de recherche et d’échanges de la SNCF)
Partenaires : Keolis et a’urba (Agence d’Urbanisme Bordeaux métropole Aquitaine)
2013-2015


Marche-à-Suivre Bordeaux (13)

Projet de recherche-action, Marche à Suivre est une expérimentation portant sur l’articulation entre la marche à pied et les transports en commun dans l’agglomération bordelaise, mêlant enquête de terrain et intervention concrète. Ce projet est né du constat que la marche peut être un allié naturel des transports publics et que, même si l’on en parle de plus en plus, peu de choses sont réellement faites pour la favoriser.

Nous avons proposé une expérimentation ayant pour objectif de mettre la marche au cœur des déplacements quotidiens, en en révélant l’efficacité mais aussi les plaisirs et intérêts qu’elle peut procurer, en tant qu’expérience urbaine, que complément à l’offre de transports en commun et qu’alternative à la voiture.

Le projet se déploie sur deux terrains d’étude qui présentent chacun un contexte et une problématique spécifiques :

  • dans le centre-ville de Bordeaux, l’objectif est d’encourager ceux qui utilisent les transports publics pour parcourir de courtes distances à passer à la marche.
  • dans la périphérie (un quartier de la commune d’Eysines), il s’agit de favoriser l’abandon de la voiture au profit de cheminements articulant la marche et les transports publics.

Le projet s’articule en quatre phases de recherche et d’action et est fondé sur une enquête de terrain dont les résultats constituent le socle d’une expérimentation visant à inciter, promouvoir la marche et déclencher l’envie de se déplacer à pied pour prendre les transports en commun ou, selon le cas, s’en extraire. Les modes d’orientation et de repère des usagers ont notamment été étudiés, afin d’orienter l’intervention sur les trames mentales des paysages vécus.

Marche-à-Suivre Bordeaux (9)

Marche à Suivre -Expérimentation Bordeaux 3

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Marche-à-Suivre Bordeaux (3)

 

 

Pour plus d’informations (reportages, films, interviews, documents, dossiers etc.) : c’est ici.

 

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